Entre clichés séduisants ou mythes négatifs, le travail transfrontalier est un accélérateur de mobilités en Europe. Mais ce modèle, facilité par l’espace Schengen, est-il durable ou un système fragilisé par les évolutions économiques et politiques ?
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Le travail transfrontalier est une réalité quotidienne pour de nombreux Européens, notamment en France, où près de 500 000 personnes choisissent de travailler en Suisse, au Luxembourg, en Belgique ou en Allemagne. Attirés par des salaires plus élevés et des conditions de travail avantageuses, ces travailleurs doivent néanmoins faire face à des défis : longs trajets, équilibre entre vie personnelle et professionnelle, et contraintes administratives. Si l’espace Schengen facilite cette mobilité, les récents débats sur la souveraineté des États et les évolutions économiques pourraient remettre en question ce modèle. Le travail transfrontalier est-il donc un avenir prometteur ou une pratique menacée par ces changements ?